TOUTE PERSONNE ET ENTREPRISE DE LA PLUS PETITE À LA MULTINATIONALE PEUVENT CONNAÎTRE DES MOMENTS DIFFICILES QUI IMPACTENT LEURS RÉSULTATS ET TRÉSORERIE.
Les causes en sont multiples et peuvent se cumuler :
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Baisse du chiffre d’affaire.
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Charges en augmentation , voire imprévues.
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Perte d’un client, d’un fournisseur.
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Perturbation de la chaîne de production / Mouvement social.
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Perte d’un procès.
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Erreur stratégique dans un développement ou croissance externe.
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Pour les particuliers : surendettement, perte de revenus, chômage
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investissements malheureux Etc….
Certes, les pouvoirs publics ont mis en place des moyens pour amortir les effets de crise et permettre à la personne (physique comme morale) de survivre à la période de difficulté :
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Comité de surendettement pour les particuliers
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Médiation banque de france
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Mandat ad hoc
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Conciliation pour les entreprises.
Pour autant, ces moyens peuvent prendre du temps pour se mettre en place et souvent l’urgence est à nos portes :
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Un chèque à honorer
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Un virement à faire avec l’accord de la banque
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Des salaires à passer
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Une traite à payer…
Dès lors, dès apparition des problèmes, quelle devrait être la réaction du dirigeant d’entreprise ou du particulier ?
LA MAUVAISE SOLUTION
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Faire l’autruche,
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Ne pas évoquer le problème,
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Baisser la tête
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Passer en force,
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Éviter autant que possible les contacts avec son expert-comptable, son banquier, etc…
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Essayer de s’en sortir seul.
Dans ma carrière bancaire, j’ai connu beaucoup de telles situations.
Mes appels téléphoniques restaient sans réponse comme par hasard, le chef d’entreprise était toujours en réunion ou en voyage…
Malheureusement, souvent, le verdict tombait rapidement avec un dépôt de bilan.
LA BONNE SOLUTION
Il faut échanger, être transparent, dire les choses.
le banquier a besoin d’avoir confiance, « de croire » dans son client.
Mais si le crédit octroyé reste « un acte de foi » dans l’avenir, le banquier a besoin de comprendre ce qui se passe et aura 4 questions.
C’est de leurs réponses que dépendra sa position : son accompagnement de l’entreprise ou du particulier (pointe de trésorerie autorisée, crédit de restructuration, étalement ou suspension de crédits, etc.) ou le retrait, ce qui peut précipiter la chute de l’affaire.
Questions du banquier:
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Quelle est l’origine de la difficulté ?
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En conséquence, quel serait le niveau d’augmentation du besoin de trésorerie ?
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Quelle sera la durée de la crise ?
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Quels sont les éléments qui permettront d’en sortir ?
Pour les entreprises, le tout pouvant être judicieusement accompagné d’un plan de trésorerie sur 3 à 6 mois maximum.
CONCLUSION
Personne n’est à l’abri d’une difficulté déstabilisant son activité et sa trésorerie.
Essayer de s’en sortir seul est souvent illusoire (sauf injection forte d’argent frais dans l’entreprise sur ses deniers personnels).
Il faut considérer son banquier non comme un ennemi mais comme un partenaire. lui expliquer clairement la situation, ce que vous proposez pour sortir de cette crise et quel est le coup de main dont vous avez besoin pour y arriver.
Le résultat n’est pas assuré, mais c’est la seule méthode pour avoir une chance de réussite.
Vous comprendrez mieux maintenant que vous devez vous défaire de la dépendance à une seule banque.
Avoir 2 banques, c’est avoir 2 béquilles en cas de difficulté.
Besoin de conseils ?
Je reste à votre écoute.
