**L'incroyable absence de classe et de culture générale chez les nouveaux riches de la Creator Economy**

Dans un monde où TikTok dicte la mode et où YouTube permet d'acheter des yachts après quelques vidéos, une nouvelle classe sociale a émergé : les nouveaux riches de la *Creator Economy*. Ces influenceurs, devenus millionnaires en vendant des crèmes de jour sur Instagram ou en montrant leur quotidien, ont prouvé une chose avec éclat : l'argent n'achète pas le bon goût. Et encore moins la culture générale.

### **De l'obscurité à la lumière (ou presque)**

Les nouveaux riches d’aujourd’hui ne sont plus les entrepreneurs ou les magnats de l’industrie. Non, maintenant, il suffit de maîtriser l'art du *lip-sync* sur TikTok ou de faire un unboxing de produits gratuits sur YouTube pour accumuler une fortune. Nous vivons une époque où la *creator economy* a brouillé les frontières entre créativité et vide culturel. Et, en regardant les exemples criants de ces influenceurs devenus riches du jour au lendemain, on se demande si les encyclopédies de culture générale sont tombées en désuétude.

### **Les signes criants d’un manque de classe**

Il suffit d'assister à une *story* sur Instagram pour comprendre que la classe et la discrétion sont devenues des reliques du passé. Aujourd'hui, montrer ses Rolex, ses sacs Hermès, ou son dernier voyage aux Maldives est non seulement accepté, mais encouragé. Les nouveaux riches de la *creator economy* ne se contentent pas d’acheter ces objets de luxe, ils les utilisent comme preuves de leur ascension sociale. Mais dans toute cette frénésie de consommation ostentatoire, ils oublient que l’élégance réside dans la subtilité, pas dans l’accumulation de biens.

Ah, la modestie ! Ce mot semble tout droit sorti d’un vieux dictionnaire que personne ne lit plus. Pourquoi se contenter de vivre tranquillement dans sa réussite quand on peut, en quelques *posts*, tout exposer au monde entier ? Un dîner dans un restaurant étoilé est jugé réussi non pas par la qualité de la nourriture, mais par le nombre de likes qu’il génère.

Et ce n'est même pas le pire. Un commentaire sur un tableau de maître où un influenceur le qualifie de "mignon" ou une remarque sur une œuvre littéraire qui fait "trop de mots compliqués" ? Voilà le niveau.

### **La culture générale ? Connais pas !**

Évidemment, la culture générale ne figure pas en haut de la liste des priorités des nouveaux riches de cette économie. Pourquoi apprendre les bases de l’histoire, de la littérature ou des sciences quand on peut accumuler des millions en parlant de soi ? Les grands penseurs comme Kant, Simone de Beauvoir ou même des concepts aussi basiques que la révolution française semblent avoir été oubliés par cette génération de multimillionnaires en jogging de luxe.

Dans ce paysage, l'art est devenu un simple décor pour les séances photos. Une sculpture de Rodin ? Un arrière-plan parfait pour une *selfie*. Le Louvre ? Un endroit cool pour un *vlog* de cinq minutes. Inutile de se poser la question de la signification des œuvres exposées, l'essentiel est que cela fasse "instagrammable".

Les classiques littéraires sont eux aussi mis à mal. Quand on demande à un de ces influenceurs s'ils ont lu Proust ou même un simple roman de Zola, la réponse est souvent confuse. Mais, rassurez-vous, ils savent parfaitement vous expliquer pourquoi telle ou telle marque de thé détox est "absolument à essayer !"

### **Le syndrome du “conseiller expert”**

L'une des choses les plus exaspérantes chez les nouveaux riches de la *creator economy* est leur conviction qu'ils sont devenus des experts en tout. D'un coup de baguette magique (ou plutôt, grâce à leur nombre de followers), ils passent du statut de personne lambda à celui de gourou du développement personnel, de la finance, ou de la santé mentale.

On voit fleurir des conseils du type : "Investissez dans l'immobilier après seulement trois vidéos YouTube" ou "La méditation est la clé du succès... mais seulement si vous achetez mes bougies parfumées à 100 euros pièce." L'humilité, vous l’aurez compris, n’est pas au programme. Mais pourquoi s’embarrasser d’un doctorat ou même d’un diplôme quand des millions d’abonnés valident tout ce que vous dites sans réfléchir ?

### **Le roi est nu (mais en Gucci)**

L'ironie dans tout cela, c'est que beaucoup de ces nouveaux riches se vantent de leur "authenticité". Ils prétendent être "comme nous", vivant une vie simple malgré leur fortune. Pourtant, derrière cette façade d'authenticité, tout est orchestré, mis en scène. Les tenues de créateurs, les voyages sponsorisés, les cadeaux gratuits... Ils vivent dans une bulle de privilèges que peu osent reconnaître.

Cette “vulgarité” de la réussite rapide n’est pas tant dans le fait d’avoir de l’argent – après tout, chacun mérite d'être récompensé pour ses efforts – mais dans la manière dont cet argent est exposé, déployé sans aucune considération pour les subtilités de la vie culturelle ou même sociale. La “sagesse” traditionnelle du succès, qui mettait en avant l’éducation et la modestie, a été troquée contre des affichages constants de richesse brute et de manque de raffinement.

### ** Quand l'argent ne rachète pas le goût**

Nous vivons une époque fascinante où l’argent se fait en vendant des produits ou en exposant sa vie privée. Les nouveaux riches de la *creator economy* ont, à bien des égards, redéfini ce que signifie la richesse. Mais dans cette redéfinition, ils ont aussi oublié un élément clé : la classe et la culture ne s’achètent pas sur Amazon.

Alors, la prochaine fois que vous verrez un influenceur parader avec son dernier achat de luxe, rappelez-vous : l’élégance, le raffinement et la culture ne sont pas en vente. Et malheureusement pour eux, il ne suffit pas de quelques millions pour les acquérir.

Bonzai.Premium est là pour toi

Abonnes toi ( https://shorturl.at/Ghe48 )

#bonzaipremium #bonzaigirl #bonzaigirlpower #bonzai #bychristophelhost