Les pesticides sont partout. C’est un fait. 

Que tu manges des fruits, des légumes, que tu boives de l’eau ou même que tu respires, tu ingères ces produits chimiques tous les jours. Pas juste une fois. TOUS LES JOURS. 

Oui c’est vu et revu mais concrètement, tu fais quoi pour les éviter ? 

Faisons un tour rapide de la situation avant de passer aux solutions.  

Le problème (pour se motiver)?

Le système nerveux sous attaque : le début d’un déclin cognitif.

Commençons par une vérité indéniable : les pesticides sont des neurotoxines. 

Conçus pour attaquer le système nerveux des insectes, ils affectent aussi le nôtre. 

L’exposition chronique à ces substances peut provoquer des symptômes neurologiques légers : 

Mais peut également mener à des pathologies dégénératives plus graves : 

Pourquoi ? 

Les organophosphorés, utilisés dans de nombreux pesticides, sont particulièrement pernicieux.

Ils inhibent l'acétylcholinestérase, enzyme essentielle à la transmission des impulsions nerveuses. 

Résultat : le système nerveux est surstimulé, et cela se traduit à long terme par un épuisement des neurones. 

Le cerveau, privé d’un fonctionnement équilibré, finit par griller lentement.

Les hormones dans le chaos.

Ces molécules miment ou interfèrent avec les hormones naturelles de notre corps.

Ils se glissent dans ton système hormonal et font semblant d’être des hormones.

Résultat ? Tes glandes ne savent plus quoi faire.

Les conséquences sont multiples et souvent imprévisibles. 

Chez les hommes : 

Chez les femmes :

Effets sur la Grossesse :

Risque accru de complications durant la grossesse, y compris des naissances prématurées et des anomalies congénitales.

Plus inquiétant encore, même à des doses très faibles, ces produits peuvent entraîner des effets à long terme sur la croissance, le développement neurologique et reproductif, notamment chez les fœtus et les enfants.

Le lien direct avec les cancers

Parlons maintenant des pesticides classés comme cancérogènes. 

Le glyphosate, l'herbicide le plus utilisé au monde, est sous les projecteurs depuis des années. 

Et ce n’est pas un cas isolé.

Plusieurs composés utilisés dans les pesticides ont été associés à des cancers spécifiques (cancers du sang etc.)

Cette toxicité s’explique par leur capacité à causer des dommages à l’ADN ou à perturber les mécanismes naturels de réparation des cellules.

Un corps constamment exposé à ces agressions chimiques risque de développer des cellules cancéreuses qui ne sont plus contrôlées par les mécanismes de régulation.

La solution ?

Vous êtes des êtres intelligents, vous savez que la prévention passe par des gestes simples mais essentiels.

Il y a des solutions. Faciles. Simples.

Rincer de la bonne façon :

Le bicarbonate de soude permet d’éliminer plus de 80% des résidus de pesticides (présents en surface).

Il suffit de faire tremper ses fruits et légumes 15 minutes (une cuillère à soupe pour un litre d'eau).

Si tu n’as pas de bicarbonate sous la main, le vinaigre blanc fera très bien l’affaire.

Les faire tremper 10 minutes dans de l’eau vinaigrée (au ⅓).

C’est simple, efficace et ça coûte 1 euro. 

Aérer intelligemment

Ouvrir les fenêtres tôt le matin ou tard le soir, quand il y a moins de particules en suspension.

Certaines plantes d’intérieur comme les fougères et les plantes araignées aident à purifier l’air en absorbant des toxines (oui, même les pesticides).

Si tu veux vraiment te protéger, tu peux investir dans un purificateur d’air à filtre HEPA. Ça élimine une bonne partie des particules nocives, y compris certains résidus de pesticides.

Surtout si vous êtes dans des zones agricoles ou des environnements où l’épandage de pesticides est fréquent, investir dans un purificateur d'air avec filtre HEPA.

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Opter pour le bio avec discernement :

Bien que le label "bio" ne garantisse pas une absence totale de pesticides, il limite leur utilisation aux substances naturelles moins toxiques. 

Choisir des produits biologiques pour les aliments les plus contaminés (comme les fraises ou les pommes) peut considérablement réduire votre exposition.

En revanche, certains aliments avec une peau épaisse (bananes, avocats) présentent un risque de contamination plus faible.

Varier ce que tu manges :

Diversifie ton alimentation, et tu réduis les risques d’accumuler les mêmes toxines jour après jour.

Éplucher :

Certains préconisent d'éplucher les fruits et légumes.

Ce n’est pas ce que je recommande.

Pour de nombreux fruits et légumes, la plupart des vitamines, minéraux et antioxydants se trouvent en concentrations plus élevées juste sous la peau ou dans la partie externe de la chair.

Donc quitte à jeter ce qui nourrit et devoir consommer plus pour combler ses besoins, autant acheter plus cher pour une meilleure qualité. 

C’est au choix.

La seule façon de se protéger, c'est de savoir. 

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Prends soin de toi,

Mona N.