À toi qui me lis, imagine un instant la scène : un homme perdu dans un pays étranger, entouré d’un environnement toxique à en perdre la tête. Ce n'est pas une histoire de survie dans une jungle ou un désert, non. C'est celle d'une âme qui se bat pour ne pas sombrer, pour trouver une échappatoire à travers les mots, alors même que la vie semble s'acharner. Cette personne, c’était moi. Et je n'avais plus grand-chose à ce moment-là. Quelques objets volés, des amis disparus, une famille qui profitait de mes faiblesses pour régler des comptes. Bref, la totale.
Mais il me restait deux choses précieuses : un cahier et un Bic noir. À première vue, des broutilles. Mais à ce moment-là, ces deux objets étaient tout pour moi. Ils étaient mon salut. Mon refuge. Ils allaient devenir les outils d'une discipline de fer que j’ai adoptée, malgré le chaos qui m'entourait. J’ai commencé à écrire. N’importe quoi. Tout ce qui me passait par la tête. Des notes sans lien, des observations sur le monde autour de moi. Puis, au fil des semaines, ces bribes se sont accumulées, jusqu’à remplir entièrement ce premier cahier. La providence a fait que j’ai trouvé un sac rempli de nouveaux cahiers presque vierges. C’était comme un signe. Alors, j'ai continué.
Mais, attention, ce n'était plus de simples notes griffonnées ici et là. Non, je me suis compliqué la tâche. J’ai imposé des thèmes à mes écrits. Je me suis fixé des objectifs : un nombre précis de mots, des sujets spécifiques. Une forme de défi personnel. Comme si mon esprit cherchait à s’échapper de ce monde qui m’oppressait en se concentrant sur quelque chose de plus grand, de plus important.
Les gens autour de moi étaient curieux. Ils me voyaient, là, à noircir mes cahiers. Mais au lieu de venir me parler, ils ont choisi une autre voie : celle du vol. Oui, une partie de mes cahiers a disparu. Ce qui, dans un premier temps, m’a bouleversé. Ces pages contenaient tellement de moi, de mes pensées, de mes réflexions. Mais en réalité, ce n’étaient que des exercices pratiques. Ces cahiers n'étaient pas moi. Ils étaient seulement une étape dans mon apprentissage.
C’est ainsi que j’ai continué, persévéré, plongé dans le storytelling, le copywriting, et même la manipulation des mots. Ce que je veux te dire à travers cette histoire, c’est que peu importe le chaos qui t’entoure, peu importe la toxicité de ton environnement, il y a une chose qui peut te sauver : toi-même. Quand tout s’effondre, il ne te reste qu’une seule option : te recentrer sur ce qui t'anime, sur ce qui te passionne. Pour moi, c'était l'écriture. Et c’est elle qui m’a sauvé.
Alors oui, c’était un parcours du combattant. Entre les DJ amateurs, les fumeurs de joints et les soirées domino interminables, j'ai été constamment dérangé. Mais j'ai tenu bon. J’étais tellement plongé dans mon univers créatif qu'ils auraient pu faire exploser une bombe à côté de moi, je ne l'aurais même pas remarqué.
Voilà pourquoi je te dis : n'abandonne pas. Ne laisse pas la cohorte d’emmerdeurs te détourner de ta voie. Parce que cette période difficile, aussi longue et insupportable soit-elle, prendra fin. Et si tu gardes le cap, rien ni personne ne pourra t’arrêter. Ils essaieront, peut-être. Mais très vite, tu sentiras ta métamorphose intérieure et un matin au réveil, tu seras devenu inébranlable.
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