Ghostlighting : Quand L’Art d’Ignorer Devient une Compétence Olympique
Bienvenue dans l’ère du ghostlighting, cette merveilleuse technique qui combine l'élégance du ghosting avec le sadisme subtilement masqué du gaslighting. Le principe ? Ignorer quelqu’un de manière si passive-agressive qu’il finit par se demander si c’est lui qui devient fou. Le tout en le faisant mariner juste assez pour qu'il garde l’espoir que, peut-être, un jour, tu daigneras répondre. Spoiler : tu ne le feras jamais.
### On s'parle bientôt, hein ?!
Ah, le ghostlighting, cette œuvre d’art du XXIe siècle. Ça commence toujours de la même manière : un texto, un DM, un petit message vocal bien innocent. L’autre, heureux, y voit la promesse d’une conversation, d’une amitié, voire d’un futur Tinder date qui ne se terminera pas en drame. Mais toi, virtuose de la disparition à la Houdini, tu préfères laisser ton interlocuteur dans le suspense total. Pas de réponse. Zéro. Nada. Une absence brillante.
Pourquoi répondre, en effet ? C’est tellement plus amusant de regarder cette personne vérifier son téléphone toutes les cinq minutes, voir la mention « vu » à côté de son message, et commencer à douter. Est-ce qu’il m’a ignoré exprès ? Est-ce que je l’ai mal lu ? Ah, ce doux parfum de confusion. Parce que le ghostlighting, c’est ça : laisser l’autre se noyer dans un océan de questionnements existentiels, alors que toi, tu continues ta vie comme si de rien n'était. Génie.
### La sauce marinade : on laisse mijoter à feu doux
Mais attention, ne confondons pas ghostlighting et ghosting basique. Le ghosting, c'est pour les amateurs, ceux qui disparaissent sans un bruit et laissent juste un vide derrière eux. Le ghostlighting, c’est beaucoup plus raffiné. Il s’agit de faire mariner la personne. Il faut jouer le jeu de l’ambiguïté, du "je vais te répondre, promis, mais pas maintenant. Ou jamais. Mais surtout, tu n'en sauras rien."
Un exemple classique : tu vois le message, tu laisses couler. Quelques jours passent. Et puis, paf, tu lâches un "Hey, désolé pour le délai, j’étais occupé·e !". La victime, naïve, croit à un renouveau dans votre relation textuelle. Enfin, elle pense avoir récupéré ton attention. Elle s'accroche. Mais toi, maître du ghostlighting, tu n’as jamais vraiment eu l’intention de répondre à quoi que ce soit. Non, non. Tu prépares juste ton prochain silence.
La clé, c’est d’entretenir l’espoir tout en maintenant un flou artistique insupportable. Un "désolé, j’ai eu une semaine de fou !" ici, un "j’étais malade, tu sais ce que c’est…" là-bas. Le but ? Faire croire que, dans une autre dimension, tu es super dispo et prêt·e à répondre. Mais dans cette dimension-ci, nope.
### Pourquoi être franc quand on peut être lâche ?
Soyons honnêtes. Pourquoi confronter les choses quand on peut juste les laisser pourrir en douceur ? C’est tout l’intérêt du ghostlighting. Pourquoi dire à quelqu’un : "En fait, je n’ai pas envie de te parler" quand tu peux juste disparaître, réapparaître avec une excuse bidon, puis redisparaître encore mieux ? La lâcheté, mais avec une touche d’illusion de politesse. Et ça, c’est ce qui fait toute la beauté du truc.
Le ghostlighting, c'est l’art de repousser la confrontation tout en maintenant l’autre dans une incertitude permanente. Tu te donnes un air nonchalant, détaché, et tu sais quoi ? Tu ne passes même pas pour un·e salaud·e. Non. À la place, tu te présentes comme quelqu’un de "trop occupé pour sa propre vie". Ah, la bonne blague.
### Pourquoi on ne t’en veut pas ?
Le plus fascinant, c’est que les victimes de ghostlighting finissent par se sentir coupables. Brillant, non ? Parce que dans la grande tradition du gaslighting, tu ne laisses jamais de preuve tangible. Rien qui puisse être retenu contre toi. Ce que tu fais ? "Oh, j’ai l’impression que tu ne veux plus me parler…" Et là, toi, petit prince ou petite reine du ghostlighting, tu te pointes avec un air innocent et tu réponds : "Mais non ! Je suis juste débordé·e en ce moment, promis, on s’attrape bientôt." Bam. Le doute est installé, l’illusion maintenue. Et toi, tu repars dans les limbes du silence numérique.
Au final, l’autre se dit qu’il a dû se faire des idées, que c’est lui le problème. C’est quand même beau de réussir à faire croire à quelqu’un qu’il est trop exigeant en osant espérer une réponse à un simple message. Bravo, vraiment.
### Conclusion : le ghostlighting, l'art de ne jamais finir ce que tu as commencé
Si tu pratiques le ghostlighting, sache que tu es à la pointe de l’évolution sociale. Les relations humaines, après tout, c’est surfait. Répondre aux messages, être honnête, exprimer clairement ses intentions ? Trop mainstream. Toi, tu préfères l’incertitude, la confusion, et surtout, l’art du "je te parle, mais pas trop quand même". Le ghostlighting, c’est l’évitement version high-tech, c’est faire mariner quelqu’un comme un steak oublié au fond du frigo.
Alors, si tu te reconnais dans cette description : félicitations. Tu es peut-être déjà un maître du ghostlighting. Et si tu te rends compte que tu es du côté des victimes, désolé de te l’annoncer, mais… tu viens juste de te faire ghostlighter. Bonne chance avec ça.
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