Bertrand Russell et la Certitude Scientifique
Notion de Certitude
Nos observations en épistémologies se font avant tout par la récurrence dans notre quotidien. Et c'est ainsi que l'on est capable de formuler des théories, un principe selon lequel on peut déduire une infinité d'évènement, et même prédire le mouvement d'une chose. Pourtant, la manière dont on forme des théories est quelque peu paradoxale: On cherche à anticiper les évènements, à établir une relation constante entre les éléments en se basant sur nos observations mondaines et usuelles. Par exemple, en voyant le soleil se lever tous les jours je vais dire "Tous les matins le soleil se lèvera", ce qui est aujourd'hui un fait pour nous, mais qui d'un point de vue logique, n'a pas grand chose, on ne peut pas déduire le général à partir du particulier. C'est pour cela que l'on va préférer l'usage du terme d'induction.
Le problème selon Russell est ici un soucis de certitude, je ne peux être sûr de mes observations. Pourtant, il y a bien selon lui un degré de certitude dans l'induction. Si je vois une table, cette dernière va m'apparaître comme claire, marron, et en bois. Et ce dont je suis sûr, c'est de ce que je vois, ici, du marron, la forme de cette dernière, etc... C'est ce que le philosophe appelle des sensdatums (sensdata au singulier) autrement dit les données immédiates de l'objet observé (les propriétés en somme).
Et ce sont ces sensdatums qui constituent des informations sûres.
Le sensdatum est certain et fondateur de notre connaissance, il est aussi celui qui pose des limites strictes à notre connaissance puisqu'elle ne porte que sur l'ostensif privé et unique (ce n'est jamais un objet).
Pour Russell, je vois du marron, mais je ne peux en même temps être sûr de rien d'autre. Cela n'est donc pas satisfaisant, puisqu'il faut passer des sensdatum à une connaissance de la nature, de ses lois...
Une connaissance sera alors une association de sensdatum, les différentes propriétés pour devenir une connaissance. Mais comment alors cette relation entre propriétés devient-t-elle systématique et nécessaire?
Pour cela, Russell va prendre l'exemple du levé du Soleil.
Je vois que le soleil se lève à l'aube
Il faut alors passer de ça à "Tous les matins le soleil se lèvera"
Et bien pour Russell, le principe d'induction est à la clé:
Une règle de méthode qui doit être adoptée pour parvenir à la connaissance. L'induction sert à passer du particulier au général, ainsi, si A est associé à B, alors je dois pouvoir en conclure que A implique B.
Pour en savoir plus sur Russell n’hésite pas rejoindre la forêt car plus de contenu sur la philosophie t’y attend.
Protagoras, le premier sceptique?

Distinguer le superflu de l'essentiel d'un objet (Husserl - Phénoménologie)

Pourquoi rigole t-on du malheur des autres?

Théoriser l'état de Flow au travers du sabre: Miyamoto Musashi

La Troisième Preuve en faveur de l'existence de dieu

Platon Vs Aristote (Partie 2)

Platon Vs Aristote (Partie 1)

La place de l'Expérience chez John Locke

Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Douleur

Être, c'est être perçu, Berkeley

Bergson et la Conscience
