Introduction de La Métaphysique d’Aristote, Livre A (alpha)
La Métaphysique est un des livres majeurs d’Aristote. Il tient son nom d’Andronicos de Rhodes, qui le nomme ainsi du grec ta meta ta phusika, “ceux qui viennent après ceux de physique”, en ce sens où les livres de ce corpus suivent ceux de “La Physique” d’Aristote localement. Ils sont acroamatiques, autrement dit, ce ne sont que des recompositions faites sur bases des notes de cours des élèves d’Aristote.
Ainsi, le livre alpha commence sur une forme d'épistémologie Aristotélicienne, il détaille la manière par laquelle on parvient à formuler un savoir. Cette explication se fait en cinq étapes:
1. La Sensation:
Pour Aristote, les sensations sont un moyen d'accès aux choses non sensibles, car tout est un composé de matière et de forme comme le dit sa thèse hylémorphique. Ainsi, pour connaître les choses, il faut d'abord passer par ces sensations qui sont définitoires de ce que sont les choses.
Chez Aristote, les choses intelligibles sont rivées aux faits sensibles, c'est par le sensible que l'on accède aux formes.
2. La Mémoire
Ce qui distingue l'homme des non hommes, pour Aristote, c'est la mémoire, ainsi, toute sensation fait l'objet chez nous d'une mémoire, que l'on est capable de replacer, d'entendre à nouveau.
3. L’Expérience
Elle va de cette manière déboucher sur une technê, un art.
4. L'Art de cette manière, va permettre d'arriver à un savoir.
La technê est une forme de généralisation de l'expérience
5. La science est donc l'état dans lequel on étudie et formule un savoir.
Cette conception d'Aristote donne de l'importance aux sensations, là où Platon lui ne voit qu'une forme de réalité moins forte que les choses restant identique.
La métaphysique vise donc l'obtention d'une sagesse, d'un savoir, tiré des sensations, qui retiennent en elles des formes d'être en tant qu'être, et nécessité donc une forme réflexion.
Sans mémoire, la sensation n'a pas de valeur. Notons que la sensation est nommée aiesthesis par le philosophe, c'est de cette manière qu'il peut parvenir à exprimer un savoir en partant des faits sensibles.
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